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Quitter le salariat pour devenir freelance

Quitter le salariat pour devenir freelance … on ne sait pas trop vers quoi on va. Et bien c’est ce qu’il m’arrive aujourd’hui. Le jour J c’est vendredi 28 septembre 2018, une grande étape pour ma vie … Et oui, je quitte mon emploi après 7 ans et demi au sein de la même entreprise.

C’est un complet changement de poste, car travaillant dans un cabinet de gestion de patrimoine, je me reconvertis en community manager et rédactrice web.

Je ne vous cache pas que c’est une situation complètement ambivalente pour moi. Je suis à la fois hyper excitée par ce nouveau challenge, tout en étant angoissée pour la suite.

Quitter le salariat pour devenir freelance … c’est se donner une chance

Comme vous pourrez le découvrir sur le blog de mon site pro qui sort très bientôt, cette reconversion n’a pas été instantanée. Elle s’est faite au fil des années, de manière insidieuse. Et puis quand j’ai compris ce qu’il se passait, j’ai commencé à me donner une chance pour cette reconversion.

Ça n’a pas du tout été simple, car mine de rien il fallait jongler entre les horaires du salariat, la vie de famille et mes blogs. Je n’ai en effet pas que Je suis Débordée, mais aussi La Cuisine de Circée.

 

L’autoformation

Je me suis pas mal formée seule. J’ai multiplié les supports :

  • suivre différents MOOC
  • participer à des groupes dédiés à ces 2 métiers
  • assister à des conférences et des ateliers

Mais surtout je me suis pas mal exercée aussi. Et oui, rien de vaut la pratique pour compléter la théorie.

 

Le début des missions freelance

Pour la partie community management, j’ai non seulement géré mes pages Facebook personnelles déjà, mais j’ai également pu gérer la page d’un copain pâtissier pendant plus d’un an. J’ai donc pu voir ce que ça impliquait sur le long terme en ce qui concerne  :

  • la durée de la mission : combien de temps prend chacune des tâches, afin de facturer au mieux
  • les différentes contraintes quotidiennes : savoir s’organiser pour gérer les différentes missions, trouver des idées pour susciter l’engagement des lecteurs, savoir répondre aux commentaires négatifs tout en gardant son calme etc …
  • les points sur lesquels il faut être vigilent : avoir la matière première de base pour rédiger, bien comprendre son client, tester ses textes les plus pertinents etc …

Après pour la partie rédaction web, je me suis inscrite sur pas mal de plateformes. Je retiens par contre vraiment Rocketlinks, qui m’a permis d’écrire pour mes blogs, mais aussi Malt qui m’a permis d’écrire pour autrui. Là aussi, par de petites missions ponctuelles, j’ai fait mon expérience :

  • bien border le plan de l’article : déterminer les différentes parties et la conclusion finale
  • aborder le sujet en profondeur avec le client : Là c’est plus pour l’aspect technique et vérifier les connaissances qu’on me demande. Pour certains articles, il sera parfois nécessaires de faire des recherches complémentaires. Ainsi cela permet de calculer le temps approximatif de rédaction et donc le prix à facturer.
  • déterminer le lectorat de l’article : cela permet de savoir quel niveau de lecture est demandé. Est-ce que ça sera un article prévu pour le quidam ou bien pour des experts en la matière. C’est ce qui permet d’ajuster le vocabulaire utilisé ainsi que le ton.

Bref vous l’aurez compris, la chance de se reconvertir c’est nous qui la faisons. Il y a tout un travail à faire en amont. Il n’empêche qu’il y a quand même une grande part d’inconnue.

 

Quitter le salariat pour devenir freelance … c’est aller vers l’inconnu

Là l’inconnu, ça sera à partir de lundi prochain.

Est-ce que je vais réussir à trouver de nouveaux clients rapidement ? Va t’il y en avoir suffisamment pour avoir une activité pérenne? Est-ce que tout le travail réalisé en amont aura été suffisant ?

Ça pour le moment je ne peux pas encore le dire. Tout ce que je sais, c’est qu’étant de nature optimiste, je me dis que tout est à prendre et à apprendre. On n’a qu’une vie, alors autant ne pas avoir de regrets et tenter l’aventure jusqu’au bout.

Et puis surtout je me suis donnée du mal pour lancer tout ça. J’ai bien étudié les différents paramètres, j’ai pas mal bossé, alors il n’y a pas de raisons pour que ça ne fonctionne pas.

 

Quitter le salariat pour devenir freelance ce n’est pas simple, mais je sais qu’au final, ça ne va être que du bonheur.

Working mum de Montpellier

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