Bonne résolution : arrêter de fumer
Bon, je l’avoue, arrêter de fumer, ce n’est pas la résolution pour laquelle je suis le plus à l’aise. Et oui, je ne fume pas donc ce n’est pas aisé de vous aider à tenir cette résolution.
Première question …
Mais déjà une première question ? Avez-vous vraiment envie de vous arrêter de fumer ? Si vous avez du mal à répondre par l’affirmative de manière spontanée, c’est sur que ça va être plus difficile. Il est très possible que ce soit à cause de la pression d’un tiers, pour des raisons de santé ou bien des raisons financières.
Ce qui avait décidé mon père d’arrêter de fumer, après avoir arrêté et repris deux fois, c’est qu’il n’a pas supporté d’être dépendant de la cigarette. Vous savez, celle qui vous faire sortir un dimanche matin parce que votre paquet est vide, alors qu’il pleut dehors, que vous étiez tranquillement encore en pyjama. C’est cette dépendance-là qu’il n’a pas supporté, et aujourd’hui plus de 12 ans (au moins) après son arrêt, il n’a pas repris.
Les méthodes pour arrêter de fumer
Pour ceux qui veulent vraiment arrêter, il y a plusieurs recettes :
- la diminution progressive : se fixer un objectif de cigarettes à ne pas dépasser par jour, puis le faire diminuer régulièrement jusqu’à ce que votre corps ne réclame plus sa dose de nicotine.
- la substitution médicamenteuse : là pour moi ce sont les patchs. L’avantage c’est que vos poumons vous remercient de suite pour votre arrêt du tabagisme.
- l’intervention médicale : ça peut être à la fois de faire des séances d’hypnose. Il parait que ça marche très bien, ou bien les séances d’acupuncture.
- la cigarette électronique : c’est « le » truc du moment, avec la polémique qui va avec. On continue à garder l’habitude d’avoir quelque chose à la bouche. Jamais on n’arrête vraiment de fumer. On garde l’habitude de la nicotine, même si on peut diminuer les quantités. Mais surtout ça pourrait être dangereux.
Selon moi, la meilleure recette c’est quand même la volonté. Sans une vraie envie d’arrêter, il est vraiment difficile de s’arrêter. Sinon, pour ceux qui fonctionne avec des récompenses : pour chaque cigarette ou paquet non fumé, mettez dans une tirelire l’équivalent de ce qui n’est pas parti en fumée. Ça peut être très valorisant de voir la cagnotte grimper au fur et à mesure pour au final vous offrir un superbe cadeau.
Allez on croit en vous, comme dirait certains « le tabac, c’est tabou, on en viendra tous à bout ». Je sais, j’ai de supers références … :)
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3 commentaires
Cécile
Bien d’accord. Le plus important, c’est la volonté.
Perso, j’ai arrêté il y a 13 ans, sur un coup de tête mais avec une volonté de fer. Sevrage brutal, sans aide (patch ou autre chose). J’ai passé 2 semaines horribles. Je pense que c’était presque de la dépression. J’ai empoisonné mon entourage et je pleurais sans cesse mais une fois passé ces 2 semaines de combat, le réflexe a commencé à passer. Je ne dis pas que c’est facile et aujourd’hui, je suis toujours une ex-fumeuse qui trouve que certaines cigarettes allumées par des amis fumeurs sentent bon mais je suis très fière d’y être arrivée. Dans les éléments qui ont contribués à ma réussite, je dirai en priorité l’entourage. Je l’ai dit à tout le monde autour de moi (famille, amis, collègues) : ils étaient mes coachs, mes consciences, mes barrières.
Circee
C’est bien de pouvoir être bien entourée dans ces moments-là.
Mélanie.
Personnellement, le 05 janvier 2016 ça faisait 1 ans que j’ai arrêté de fumer.
Ma meilleure motivation ? Ma fille qui , un soir , m’a dit « maman je veux pas que tu meurs il faut arrêter de fumer! »
Et elle a commencer à se creuser la tête pour me trouver des solutions pour que ce ne soit pas trop dur pour moi .
A 7 ans, ce n’est pas son rôle.
Je ne lui ai pas promis d’arrêter mais d’essayer de toute mes forces.
Et voilà ça a marché (avec patch, spray buccal en cas de manque et compléments aux plantes pour rester zen…
😊