Préparer le repas de Noël, pour être serein le jour J

Lister ce que chacun n’aime pas ou ne tolère pas

Quand on commence à préparer le repas de Noël, lister les produits bannis permet déjà d’éviter de faire des boulettes.

On peut aussi décider de prévoir quelque chose de différent pour remplacer les éléments qui ne sont pas aimés ou tolérés. Attention, ça fait du travail en plus.

Après c’est à vous de voir si vous choisissez la facilité en faisant un menu qui convient à tout le monde, ou bien si vous choisissez de faire plaisir en personnalisant le menu.

S’occuper du cas des enfants

Est-ce que les enfants mangent avant tout le monde, afin de partir jouer ou regarder le dessin animé de Noël ?

Est-ce qu’ils mangent comme les grands ?

Même si Noël c’est avant tout la fête des enfants, ce n’est pas certain que les huîtres et le foie gras soient à leur goût. Il est parfois préférable de leur faire un menu à part, et qui ne bouscule pas le repas des parents.

Attention, si les parents mangent de la dinde, il est difficilement gérable de la faire attendre 1 à 2h. C’est souvent ce délai qui est constaté entre le repas des parents et des enfants les soirs de fête. Dans ce cas il est préférable de faire des petites pièces à cuire :

• un magret de canard à diviser entre plusieurs enfants
• la caille c’est sympa s’ils arrivent à découper tous seuls
• des cassolettes de fruits de mer etc …

Chercher des idées

Préparer le repas de Noël, c’est aussi voir ce qu’on a fait les années précédentes, mais aussi ce que chacun mangerait bien pour cette année.

On peut également surfer sur des sites ou blogs de cuisine, qui commencent à regorger d’idées dès fin novembre. On pense bien à l’apéritif, l’entrée, le plat principal, le plateau de fromage, le dessert et les boissons.

On essaye alors de goupiller pour qu’il y ait du choix, mais pas trop non plus sinon on n’arrivera pas à déguster tout le repas, surtout s’il traîne en longueur, mais aussi pour éviter de manger deux fois du saumon ou du magret de canard en entrée et en plat principal. On peut être adepte de la tradition : dinde ou chapon aux marrons et fagots d’haricots verts, ou bien être bien innovant avec une salade de St Jacques.

Voir qui est disponible pour la préparation

Noël c’est une fête de famille, il est donc préférable que chacun mette la main à la pâte en fonction de son emploi du temps et de sa prédisposition à la cuisine. C’est à ce moment-là qu’on voit surtout si on achète du tout préparé ou si on le fait maison.

C’est certain qu’en travaillant jusqu’à 18h ça devient de suite plus compliqué pour préparer des choses de dernière minute. Par contre, on peut aussi réfléchir à faire des préparations la veille ou bien avant qui seraient alors congelées et qui aurait juste besoin d’une cuisson de dernière minute.

Il ne faut pas hésiter à déléguer. L’oncle Machin sait ouvrir des huîtres comme personne? Parfait c’est lui qui s’en chargera. La tante Bidule sait faire de délicieuses bûches pâtissières ? Confiez-lui cette tâche. Vous êtes plus branché magrets de canards aux figues, voilà c’est parfait.

Chacun peut alors se répartir les tâches en fonction de ses affinités.

Prévoir le partage des frais

Etre 15 à table, c’est bien gentil, mais au final pour un repas de fête l’addition monte facilement. Si on a la grand-mère qui tient absolument à inviter tout le monde, c’est alors facile.

Sinon il y a la solution de la réception tournante, une année c’est chez les uns, une autre les autres etc …

Ou encore tout le monde amène quelque chose pour le repas : un la viande, l’autre les boissons, encore un autre le dessert et mignardises etc … au risque qu’au final ça ne soit pas forcément bien réparti.

Et la solution la plus facile, c’est qu’une même personne fasse toutes les courses, et l’addition est alors divisée par le nombre de convives. Les adultes comptant pour 1 et les enfants pour 0,5 le plus souvent.